ARRIERE PAYS suite de Hinterland joel camous
Hinterland ( arrière-pays) paroles et musique de JOEL CAMOUS Ai-je moi-même tiré l'énigme des « Essarts » Du livre de lectures Cour moyen de la Seine Nouveaux programmes de mille neuf cent cinquante quatre Où l'on faisait la sieste à l'abri des garennes.........................................La lune tomba à l'eau dans le Marais Vernier Quand j'appellais Fécamp,Arromanches et Langrune Je dispersais ma voix dans les cornes de brume,Valenton dans la boue,Sotteville à la mer... Séverac-le-Château tapis en basilic Le Vigan sous le vent couché en italiques En vue de ces mirages je saute à contrevoie Midi train du marché c'est Paris qui m'envoie... Un quai plein d'inconnue en ordre de bataille Point de lèvres tendues pour poser un baiser Pas de robe pervenche à prendre par la taille Etais-je bien présent dans tout ce temps passé. ?.. Etant pour ainsi dire payé à ne rien faire Dans mes marches haut-le-pied sur papier parchemin Je voyage sans billet par le chemin de fer Au pays imprimé sur les lignes de mes mains... Tout au long de la voie de Nîmes à Saint-Germain Saint-Germain -des-Fossés ,une étoile tombée De ma mémoire qui ne sait rien du Bourbonnais Peut-être mise en pièce par des femmes toutes mains... Des bourrasques soulèvent les grands aéronefs Sur les hauts de Béziers,au terrain d'aviation, Ils retombent sous la mitraille des grêlons Et n'auront pas connu les chênes verts de Lodève... En octobre à Sommières,la place est vénitienne Ce sombre automne nous ramène les barcarolles (nous ramène au bar, Carole) En bas tout est médiocre pour les Cévenols Hormis Saint-Hyppolite à la peau ocre et sienne... Le ch'min du coq-à-l'âne dont Sumène est le bout Les platanes à Gignac,Aniane et la garrigue, Puis,Saint-Martin-de-Londres,l'ombre aux senteurs de figues Et le clou de tout ça,la dent du Pic Saint-Loup... Parvenu à Anduze ,la Porte des Cévennes, Je m'arrête à ce seuil lumineux où résonne L'écho de la rive droite à la Voulte-sur-Rhône Et ses prolongements vers mes chasses anciennes...
Hinterland ( arrière-pays) paroles et musique de JOEL CAMOUS Ai-je moi-même tiré l'énigme des « Essarts » Du livre de lectures Cour moyen de la Seine Nouveaux programmes de mille neuf cent cinquante quatre Où l'on faisait la sieste à l'abri des garennes.........................................La lune tomba à l'eau dans le Marais Vernier Quand j'appellais Fécamp,Arromanches et Langrune Je dispersais ma voix dans les cornes de brume,Valenton dans la boue,Sotteville à la mer... Séverac-le-Château tapis en basilic Le Vigan sous le vent couché en italiques En vue de ces mirages je saute à contrevoie Midi train du marché c'est Paris qui m'envoie... Un quai plein d'inconnue en ordre de bataille Point de lèvres tendues pour poser un baiser Pas de robe pervenche à prendre par la taille Etais-je bien présent dans tout ce temps passé. ?.. Etant pour ainsi dire payé à ne rien faire Dans mes marches haut-le-pied sur papier parchemin Je voyage sans billet par le chemin de fer Au pays imprimé sur les lignes de mes mains... Tout au long de la voie de Nîmes à Saint-Germain Saint-Germain -des-Fossés ,une étoile tombée De ma mémoire qui ne sait rien du Bourbonnais Peut-être mise en pièce par des femmes toutes mains... Des bourrasques soulèvent les grands aéronefs Sur les hauts de Béziers,au terrain d'aviation, Ils retombent sous la mitraille des grêlons Et n'auront pas connu les chênes verts de Lodève... En octobre à Sommières,la place est vénitienne Ce sombre automne nous ramène les barcarolles (nous ramène au bar, Carole) En bas tout est médiocre pour les Cévenols Hormis Saint-Hyppolite à la peau ocre et sienne... Le ch'min du coq-à-l'âne dont Sumène est le bout Les platanes à Gignac,Aniane et la garrigue, Puis,Saint-Martin-de-Londres,l'ombre aux senteurs de figues Et le clou de tout ça,la dent du Pic Saint-Loup... Parvenu à Anduze ,la Porte des Cévennes, Je m'arrête à ce seuil lumineux où résonne L'écho de la rive droite à la Voulte-sur-Rhône Et ses prolongements vers mes chasses anciennes...